Cesser les pompes a protons
à l'aide du vinaigre de cidre de pomme


Témoignage



Comment arriver à cesser les pompes a protons à l’aide du vinaigre de cidre de pomme, tel est le sujet du témoignage détaillé de Tom T de l’état du Michigan, USA.

En date du 23 mars 2016 et avec sa propre méthodologie, Tom avait réussi à cesser les pompes a protons partiellement. Après 19 jours, il avait pu réduire de moitié la quantité de pompes à protons qu’il prenait, sans pour autant ressentir une augmentation significative de ses symptômes de RGO (reflux gastrique).

Le but recherché par Tom est d'arriver à réduire davantage ou même cesser les pompes a protons complètement en leur substituant le vinaigre de cidre de pomme - réduire ou éliminer les effets secondaires possibles qui sont attribués à leur usage, tels l’augmentation des risques de fractures de la hanche et du poignet, la possibilité de développer une maladie rénale chronique et un risque accru de démence.

On peut lire le témoignage de Tom T. sur comment cesser les pompes a protons à l'aide du vinaigre de cidre de pomme ci-dessous.




 

POUR CESSER LES POMPES A PROTONS
à l'aide du vinaigre de cidre de pomme


Témoignage de Tom T.
23 mars 2016


Nom : Tom T.
Lieu : Michigan, USA
Date : 23 mars 2016

 

CONTEXTE/ANTÉCÉDENTS :

Je suis un homme de race blanche de 58 ans qui a été diagnostiqué comme souffrant de RGO (reflux gastro œsophagien) au mois de janvier 2006.
Pendant 10 ans, j’ai pris une dose quotidienne de 40 mg de pompes à proton. D’abord de l’Aciphex et, deux ans plus tard à cause des contraintes de mes assurances, j’ai dû passer au Nexium. Au besoin, je prenais aussi au coucher 2 c. à table (30 ml) de Mylanta, force régulière. Je prenais du Mylanta de 1 à 4 fois par semaine, cela variait. Cependant, lorsque nécessaire, le Mylanta faisait une énorme différence et me permettait de bien dormir. Au besoin également, je prenais le générique Gas-X (simethicone) pour combattre les gonflements d’estomac et aider à l’élimination des gaz. Je reviendrai sur ce dernier point plus tard.

Au mois de mai 2011, j’ai passé un calcul rénal de 5 mm. Pas drôle!
Depuis le mois de juin 2013, je prends aussi 25 mg de Metoprolol pour un problème cardiaque congénital découvert lors d’une cathétérisation cardiaque. Ce problème n’est pas relié à mon RGO.

Je fais 5’10” (1m 78) et je pèse 185 livres (84 kilos). Ma tension artérielle est normale (125/80). Mes battements cardiaques au repos sont : 55-65. Je n’ai jamais fumé. Je fais de l’exercice régulièrement, aux 2 jours depuis 25 ans : 100 situps suivis de 40 minutes sur un machine à ski Nordictrack. Il y a 3 ans, 40 minutes sur la machine à ski est devenu trop exigeant, alors j’ai modifié mon programme : je fais 20 minutes sur la machine à ski suivi de 20 minutes sur un tapis roulant. Je fais toujours les situés. Mis à part ces cessions d’exercice, mon style de vie a ralenti et je suis devenu plus sédentaire (je suis retraité).

 

ÉVOLUTION DE MON CAS :

À la suite du diagnostic de mon état de RGO, j’ai subi ma première endoscopie du système digestif et ma première côloscopie au mois d’octobre 2006 à l’âge de 49 ans.
La côloscopie ne révéla rien d’anormal. L’endoscopie confirma mon état de RGO mais fut négative pour l’œsophage  de Barretts. Une biopsie de l’estomac fut positive pour la présence de H. Pylori.
On m’a prescrit du PrevPak

Les symptômes du RGO ont persisté. J’ai consulté un gastroentérologue qui a procédé à une autre endoscopie et côloscopie au mois de novembre 2011. La côloscopie montra quelques signes de diverticulose mais normale. Cette fois, l’endoscopie démontra la présence de l’œsophage de Barretts. La médication des pompes à protons a été augmentée à 40 mg, 2 fois par jour. Il me fallait revenir pour une nouvelle endoscopie dans 2 ans.  

Je n’ai pas été capable de tolérer deux doses de pompes à protons (mon état était pire que jamais) et je suis retourner à une dose par jour 8 mois plus tard - mais il ne me serait pas passer par la tête de cesser les pompes a protons cependant. Mes symptômes de RGO ont empiré au cours de 2012 & 2013 and une augmentation du nombre d’épisodes de douleurs à la poitrine et de la fatigue. J’ai subi un test cardiaque sous effort et un examen du cœur  avec un cathéter afin d’être sûr qu’il n’y avait rien d’inquiétant de ce côté. L’examen démontra qu’il n’y avait aucun blocage mais révéla le problème congénital du pont du myocarde.

Une 3e endoscopie est faite au mois de mai 2013 (par le même gastroentérologue). Les résultats sont «normaux» pour une personne souffrant de RGO. Les biopsies ne montrent aucun signe de l’œsophage de Barretts (!) Selon ce que je savais, l’œsophage  de Barretts était une maladie non curable et progressive. Une fois aux prises avec la maladie, vous l’aviez pour la vie. Mon gastroentérologue m’a dit que le premier diagnostique avait probablement été basé sur des observations visuelles pendant l’endoscopie. J’ai perdu confiance en le gastroentérologue.

Au mois d’août 2015, je me suis réveillé avec des douleurs à la poitrine différentes de ce que j’étais habitué de ressentir avec mes symptômes de RGO (incluant les nausées et les étourdissements). Je me suis rendu à l’urgence de l’hôpital afin d’être sûr et d’écarter tout risque d’une crise cardiaque. Un mélange de lidocaine avec du Zantac a soulagé en grande partie les symptômes. Je venais tout juste d’avoir une crise particulièrement sévère de RGO

J’ai subi une 4e endoscopie, avec un gastroentérologue différent, au mois d’août 2015. Mis à part le RGO, l’examen ne révéla rien d’anormal, pas d’œsophage de Barretts, pas d’hernie hiatale, etc.

 

LES SYMPTÔMES :

Au cours de mes 10 ans de bataille (c’était véritablement une bataille par moments) avec le RGO, ce qui me dérangeait le plus n’était pas les brûlements d’estomac si souvent associés avec le reflux gastrique mais bien les douleurs de poitrine. Je ressentais des serrements au centre du sternum et un poids sur la poitrine juste au-dessous.
Peu importe les symptômes que je ressentais, j’éprouvais toujours un soulagement quasi instantané lorsque j’éliminer des gaz, Je ne parle pas de rots, mais de gaz.
J’avais essayé d’expliquer ce phénomène à mon médecin de famille et à mon gastroentérologue, en disant qu’il devait y avoir un lien entre la pression abdominale et ma douleur à a poitrine, ou qu’il y avait peut-être un déséquilibre au-dessus et au-dessous de la valve de l’oesophage mais aucun médecin n’y avait prêté attention.
Mes symptômes empiraient également lorsque je faisais des activités qui exigeaient des efforts sollicitant le haut du corps comme dans le cas où je transportais des objets lourds.
Mais dans ce cas, comme dans les autres, je me sentais toujours mieux dès que je pouvais passer des gaz. Par ricochet, lorsque je ne parviens pas à passer mes gaz régulièrement, pour une raison que je ne peux pas expliquer, mes symptômes de RGO sont omniprésents.
Je me dis que je ne peux pas être la seule personne aux prises avec cette cause à effet ! 

 

DIÈTE ET STYLE DE VIE :

Je prends des pompes à protons une fois par jour au lever le matin (je n’attends pas 30 minutes avant de manger). Mes aliments problèmes sont la sauce aux tomates, le chocolat et, pour une raison que j’ignore, les oeufs. Je dois admettre que je ne m’aide pas beaucoup en buvant du café dans un estomac vide, tout de suite après avoir pris mon Nexium. Mais j’ai besoin de cette tasse de café pour devenir fonctionnel. Alors, tout d’abord mes pompes à protons, puis mon café, puis, le rituel du matin, puis mon déjeuner.
Je mange toujours la même chose pour déjeuner : des céréales et du pain des tranches de pain grillé. Je ne mange pas toujours sur l’heure du midi, mais lorsque je mange, c’est quelque chose de léger comme du thon, une tranche de pain avec du beurre d’arachides, ou un yogourt. Le repas du soir est ce que ma femme a préparé. Je fais attention à ne pas manger trop car cela provoquerait un estomac gonflé et une pression sur la poitrine.       

Je dors avec la tête de lit soulevée. Avant d’aller au lit, je sais généralement si j’a besoin de Mylanta ou pas. Lorsque je prends du Mylanta, cela contrôle habituellement bien mes symptômes et me permet de passer une bonne nuit.

Je dois aussi mentionner qu’il m’est de plus en plus nécessaire de porter des pantalons lâches car tout serrement sur l’abdomen provoque éventuellement une pressure sur la poitrine.

 

LA PRISE DE DÉCISION :

À tous les 2 ou 3 mois, on entend parler d’une nouvelle tragédie concernant une personne qui utilisait des pompes à protons depuis longtemps. Lorsque j’ai commencé à prendre des pompes à protons, on m’avait dit que ceux-ci avaient acquis une réputation sécuritaire de longue date et qu’ils pouvaient être utilisés en toute quiétude.
C’est alors que vinrent les rumeurs de risques accru de fractures des hanches et des poignets, suivis l’an dernier, de maladie chronique des reins. Et voilà qu’on ajoute maintenant un risque accru de sénilité.
Je commence à me demandé sérieusement ce que ce que je suis en train de faire à mon corps. 

Et je souffre toujours de RGO (!) Ce qu’il y a de particulièrement stressant, c’est qu’au cours des deux derniers mois, j’ai eu d’étranges, quoique brefs épisodes au cours desquels je ne pouvais pas prendre de respiration normale. Ces épisodes ont duré à peine une minute et ils sont arrivés sans cause évidente.
Ma dernière endoscopie n’a pas montré d’hernie hiatale alors je n’ai aucune idée de ce qui les a provoqués. J'en suis rendu au point où je considère sérieusement l'option d'une chirurgie pour une fundoplication Nissan ou la nouvelle incision TIF sans fundopication.    

Ce alors que je cherchais de l'information sur la procédure TIF que j'ai découvert ce site Internet. Après avoir lu de façon exhaustive et malgré le caractère anecdotique de l'évidence concernant l'aide apportée par le vinaigre de cidre de pomme aux victimes du RGO, j'ai décidé d'essayer le vinaigre de cidre de pomme pour cesser les pompes a protons et éviter la chirurgie. La décision de cesser les pompes a protons était une grosse décision mais il me fallait sortir des sentiers battus.

 

MES CONVICTIONS/MA PLANIFICATION/MA MÉTHODE :

Une de mes prémisses est que l'estomac a besoin d'un minimum d'acidité pour digérer convenablement et que la prise prolongée de pompes à protons compromet cette capacité. Je crois aussi qu'un manque d'acidé dans l'estomac compromet l'équilibre de la flore intestinale.

Je pense aussi que les horribles symptômes de RGO qui m'ont affecté dernièrement dernièrement pourraient être des manifestations d'infections de H. Pylorique ou de C. difficile.
J'espère que l'ajout de vinaigre de cidre de pomme à ma digestion va à tout le moins atténuer mes symptômes. 
     

Je me propose d'introduire le vinaigre de cidre de pomme graduellement tout en diminuant progressivement ma quantité pour cesser les pompes a protons. Le jour 1, j'ai pris ma dose habituelle de pompes à protons. Le jour 2, je n'en ai pas pris. Le jour 3, j'ai pris ma dose habituelle. Je vais continuer ainsi pendant 3 semaines. Ensuite, je prendrai ma dose de pompes à protons aux 3 jours pendant 3 semaines. C'est ainsi que je vais procéder pour cesser les pompes a protons pour l'instant. 

En ce qui concerne le vinaigre de cidre de pomme, je bois un mélange consistant en 1 c. à table (15 ml) de vinaigre de cidre de pomme biologique (une marque «maison») avec 1 c. à thé (5 ml) de miel (que je trouve absolument essentiel pour rendre le breuvage  «buvable») dans un verre d'eau tiède.  

Je bois mon vinaigre de cidre de pomme avant de manger mon petit déjeuner, que ce soit un jour où je prends mes pompes à protons ou non. Je bois aussi mon vinaigre de cidre de pomme avant le repas du soir, mais pas avant le repas du midi.
Je n'ai pas attendu 30 minutes avant de manger comme d'autres personnes l'ont suggéré. J'ai peut-être attendu 10 ou 15 minutes.
Lorsque je ressens quelques symptômes de RGO malgré tout à l'heure du coucher, je prends ma dose de Mylanta mais pas une autre dose de vinaigre de cidre de pomme. Si je prenais une autre dose de vinaigre de cidre de pomme, cela nuirait peut-être au bon fonctionnement du Mylanta et je ne veux pas risquer ça.C'est ainsi que je procède pour cesser les pompes a protons actuellement. 

 

MES PROGRÈS JUSQU'ICI :

Le jour 1 était le 4 mars. Nous sommes aujourd'hui le 23 mars. Les 3 premières semaines de mon programme pour cesser les pompes a protons sont presque écoulées. 

Comment se sont déroulé les 3 premières semaines de mon programme pour cesser les pompes a protons?

Très bien jusqu'ici. Je m'attendais à de terribles réactions/douleurs les jours où je je prenais pas de pompes à protons mais, mis à part une journée, environ 10 jours après le début de ma disette (journée pendant laquelle je ne passais aucun gaz également, alors il se peut que ce soit autre chose qui ait causé le problème), je peux honnêtement dire que je ne ressentais aucune différence entre les jours où je prenais mes pompes à protons et les jours où je ne les prenais pas. Pas mal pour un programme improvisé pour cesser les pompes a protons !
 
Je perçois cela comme une victoire par le fait même car cela signifie à tout le moins que j'ai été capable de couper ma dose de pompes à protons de moitié sans augmenter mes symptômes de RGO de façon significative. Cela ne veut pas dire que j'ai éliminé mes symptômes de RGO. J'en ressens encore mais ils semblent moins intenses, moins fréquents et gérables.

J'ai constaté que les jours où je ne prends pas mes pompes à protons, je DOIS manger l'heure du midi (j'ai ajouté le yogourt avec des pro-biotiques comme un «classique» de mes heures de lunch), faute de quoi, les borborygmes ne cessent pas dans mon estomac. Je ne prends toujours pas de vinaigre de cidre de pomme avant mon repas sur l'heure du midi. Jusqu'ici, j'en prends uniquement au déjeuner et au repas du soir.
J'ai aussi constaté que la majorité des jours où je ne prends pas mes pompes à protons, je dois prends une dose de Mylanta au coucher. En bout de course, j'estime être gagnant. J'observe tout changement observable pendant mom programme pour cesser les pompes a protons. 

En prime, quelque chose s'est produit pendant que j'appliquais ma méthodologie pour cesser les pompes a protons, quelque chose que je ne peux pas m'expliquer : je ressens plus d'énergie et moins de fatigue !

Il est possible qu'il s'agisse d'un effet placebo, mais je le ressens vraiment !Bizarre, mais c'est un "effet secondaire positif !!" 

Vendredi, je commencerai une nouvelle période de trois semaines dans mon programme pour cesser les pompes a protons. Pendant ces 3 semaines, je prendrai mes pompes à protons chaque trois jours seulement. Je me propose de le faire pendant trois semaines après quoi, je consulterai mon médecin de famille et partagerai les résultats de mon expérience. Je lui demanderai également de me faire subir un test sanguin afin de s'assurer qu'il ne se passe pas quelque chose d'irrégulier à quelque part.  

J'espère qu'à ce moment mon corps sera habitué au sevrage et qu'il aura réussi à rééquilibrer sa production normale d'acidité gastrique. J'espère aussi qu'avec la prise régulière de vinaigre de cidre de pomme, le besoin de prendre des pompes à protons sera de moins en moins nécessaire. Cependant, j'essaie également de demeurer réaliste et de ne pas devenir découragé en essayant de renverser les effets de 10 ans d'usage continue de pompes à protons en 6 semaines ! Nous verrons bien.

Pour l'instant, je vais de l'avant avec mon mon programme pour cesser les pompes a protons.

Je vais m'écrire une note afin de revenir faire le point à là mi-avril.


Mise à jour du 28 avril 2016 :

Comme promis, voici la mise à jour de mon long témoignage - en date du 23 mars 2016 - dans lequel d’expliquais comment je comptais cesser les pompes a protons de façon définitive à l’aide du vinaigre de cidre de pomme en six mois.

En quelques mots : je n’y suis pas arrivé !

Après une transition sans obstacles majeurs, de la prise de pompes à protons quotidienne à une prise de pompes à protons chaque deux jours durant les 3 premières semaines de mon programme. j’ai frappé un mur presque immédiatement en passant à la prise de protons aux trois jours. La réaction de mon corps a été terrible. J’ai ressenti les pires brûlements d’estomac de ma vie au troisième jour du nouveau régime, environ 60 heures après la dernière prise de pompes à protons. Au début, j’ai essayé d’endurer la crise mais la douleur était telle que j’ai dû me résigner à prendre mes pompes à proton et une dose de Mylanta pour calmer les choses un peu et passer la nuit.

Le lendemain, j’ai repris mon courage à deux mains et j’ai décidé d’essayer à nouveau au cas où la crise aurait été provoquée par quelque chose que j’avais mangé ou un autre facteur. J’ai donc repris le régime des pompes à protons aux deux jours pendant une semaine et les symptômes se sont calmés. Mon état est retourné à ce qu’il était avant le changement de régime. C’était bien érable. Vers la fin de la 4e semaine, j’ai essayé à nouveau de prendre mes pompes à protons aux trois jours. Mon corps a réagi de la même façon à nouveau.

Donc, en ce qui me concerne du moins, il m’est impossible pour l’instant de réduire mes pompes à protons au-delà d’une dose aux deux jours. Mais je ne suis pas découragé car le fait de prendre du vinaigre de cidre de pomme aux repas m’a permis de RÉDUIRE de MOITIÉ la quantité de pompes à protons que je prenais, tout en maintenant mes symptômes de RGO à un niveau gérable, en fait au niveau le plus confortable qu’ils ont été depuis 10 ans.

Il est également possible que six semaines n’ait pas été suffisant pour permettre à mon corps de s’acclimater au régime d’une dose de pompes à protons aux deux jours et qu’il ait été trop tôt pour tenter une autre étape. Je ne suis donc pas prêt à abandonner la partie complètement. Je compte essayer à nouveau dans six mois.